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À 55 ANS, 60 ANS, 65 ANS OU PLUS : VOUS ÊTES SPIRITUEL(LE) !

Dernière mise à jour : 2 janv. 2023

Que ce soit à travers son corps, son esprit ou ses émotions, quelle que soit l'intention ou l'intensité, chacun vit des expériences spirituelles au quotidien.


 

Chaque personne possède son avis, ses croyances, ses limites, ses pratiques. Il n’y a pas une spiritualité préférable à l’autre, il n’y a pas un sens commun à un autre. Des courants philosophiques aux religions, des courants de pensées modernes aux points de vue des civilisations, de nombreuses qualifications existent pour le terme spiritualité (qui vient du mot latin spiritualitas « souffle/esprit »). Or quels que soient l’emploi et l’usage, la spiritualité est avant tout une conversation intime qui dépasse le cadre matériel, physique et psychologique de l’existence.

Il arrive qu’avec les épreuves, votre vécu, votre histoire, vos tourments ou tout simplement votre âge, il se peut que vous soyez davantage attiré(e) par le spirituel dans sa globalité.


Une chose est sûre : chacun(e) de vous, parfois sans le savoir, est spirituel(le).


La place du spirituel dans sa vie à la retraite


LE SPIRITUEL : AU CŒUR DE VOUS-MÊME


Il se peut que vous ayez en vous un traumatisme, que vous soyez en souffrance, que vous ayez vécu un événement particulièrement brutal dans votre vie, et que vous ayez à cœur de vous tourner vers quelque d'autre, de nouveau, de plus grand. La spiritualité n’est pas forcément une réponse à une compensation ou à une contrepartie.


Il est possible de vous tourner vers une spiritualité parce que vous êtes apaisé(e), que vous vous sentez bien, que vous êtes heureux(se) ou que vous avez l’impression d’être guéri(e) de quelque chose ou d’une situation.


C’est d’abord un dialogue avec vous-même, en fonction de vos besoins et de vos recherches, de votre rapport à votre corps et à votre esprit, de votre relation au monde. Il n’est pas question de se forcer, d’utiliser de longs protocoles, de rentrer en méditation profonde ou d’être imbriqué(e) dans un mouvement plus large que soi.


Le spirituel passe la plupart du temps, sans en avoir conscience, par des petits rituels du matin, des pensées répétitives, une posture qui vous fait du bien ou une habitude que vous soulage.



LE RELIGIEUX ET VOTRE FOI


Souvent liée à Dieu ou à l’âme en Occident, la spiritualité est largement connectée au caractère religieux ou areligieux des sociétés. D’ailleurs, de nombreuses pratiques spirituelles sont inspirées de pratiques religieuses (prières, lecture de texte, méditation, chant, etc.).


Croire en un dieu ou en une entité divine peut être une façon d’exprimer sa foi, de trouver du réconfort ou de se lier aux autres, à la nature et à l’univers. En quête d’espoir, d’une autre liberté ou de sens, la religion peut répondre à une certaine spiritualité. Quelle que soit sa religion, il arrive quelques fois que le temps ait une influence sur votre foi et votre pratique.


L’âge passant, la retraite est plus souvent propice aux réflexions spirituelles et religieuses. La solitude, l’isolement ou le silence peuvent expliquer une quête existentielle ; les douleurs, la maladie de proches ou le décès d’amis peuvent alimenter également de nombreuses questions. Il arrive même que vous n’ayez pas du tout été croyant dans votre vie, encore moins pratiquant, et que vous ayez une certaine curiosité pour le divin, pour les religions, pour la recherche de réponses à des questions que vous ne vous étiez jamais posées : sur le sens de la vie, sur le temps qu’il vous reste, sur la mort, sur l’au-delà, sur la réincarnation, sur l’âme, etc. Admises ou non, déclamées ou pas, vos inclinaisons vers le religieux sont souvent partagées par d’autres personnes que vous.



LES COURANTS ET VOS CROYANCES


Les philosophes et penseurs, le courant Ayurveda, les Toltèques, l’alchimie, les neurosciences, la physique quantique, la psychanalyse, etc. : plus ou moins rationnels et plus ou moins avancés, les courants alternatifs sont multiples. Il est possible que vous découvriez sur le tard des réflexions intellectuelles, des courants philosophiques, des sciences nouvelles ou des pratiques de bien-être propres à ce que vous recherchez. La spiritualité n’est pas obligatoirement synonyme d’une divinité définie. Votre volonté peut vous amener à revoir vos habitudes, à améliorer votre santé, à reprendre espoir ou à vous libérer d’un fardeau. Si vous ne vous reconnaissez pas en une religion, vous pouvez être amené(e) à vous orienter vers des connaissances et des pratiques nouvelles. Et il n’est pas obligé de s’intéresser à l’ésotérisme ou à des pratiques irrationnelles pour se découvrir spirituel(le). Vos croyances en un savoir qui correspond à votre vie quotidienne et à vos aspirations suffisent largement parfois à (re)donner du sens à votre existence.



DU SENS ET BEAUCOUP D’HUMANITÉ


Se diriger vers une spiritualité, quelle qu’elle soit, aide à se détacher du sentiment de culpabilité, de la comparaison et du jugement : envers soi et envers les autres. De fortes résistances (de par notre culture, nos croyances, notre parcours, notre schéma de pensées, etc.) retiennent nos capacités à nous élever vers des choses moins matérielles. La recherche de spiritualité répond très souvent à notre recherche de (bon) sens, d’humanité, d’écoute, de compréhension, de patience, d’unité. Et vous n’avez pas à choisir entre des visions du monde.


La spiritualité la plus efficace est souvent celle qui est en vous : une démarche intellectuelle, une recherche d’équilibre ou d’intériorité, une meilleure connaissance de soi, un cheminement émotionnel et sensible. Le spirituel est un rapprochement avec soi-même qui vise à mieux se comprendre (et à mieux comprendre les autres), à mieux s’accepter (et à mieux accepter les autres), à mieux s’aimer (et à mieux aimer les autres).


Le chemin qui mène à votre spiritualité est une exploration si humaine qui peut prendre du temps, parfois toute une vie, avec pour résultat d’arriver à une forme de sagesse, d’éveil, d’unité avec soi.



« VOTRE » SPIRITUALITÉ ET « VOTRE » APAISEMENT


Il arrive souvent que nous ayons une blessure profonde depuis longtemps. Il est parfois difficile de se remettre en question et essayons de chercher les causes de notre malaise à l’extérieur de nous ; il arrive par ailleurs que nous tentions de reporter notre souffrance sur une situation ou une personne que l’on rendrait responsable de notre souffrance psychologique et émotionnelle. Faire œuvre de pédagogie, de patience et de bienveillance avec soi-même est essentiel pour se sentir en adéquation avec ce que l’on ressent, ce que l’on pense, ce que l’on est ou pour se reconstruire, à n’importe quel âge.


Il arrive également de rechercher en toute spiritualité une part manquante qui serait ailleurs, au-delà, autrement. Or ce qu’il reste à découvrir en soi est immense, ce qui persiste de vivant est devant soi, ce qui est absent est en soi. Le spirituel dépasse toute fonction, tout sujet, tout objet, tout but. Personne n’a été et n’est parfait, le spirituel éclaire souvent la voie du pardon et la réconciliation avec soi. Libre à vous d’en faire le meilleur usage qui soit pour trouver les réponses qui sont en vous.


Le spirituel, enfin, peut correspondre à un besoin d’apaisement et de soulagement, un chemin plus court pour se relier à soi. Vous avez peut-être 65 ans, 70 ans ou 75 ans, vos besoins matériels ou de sécurité sont derrière vous, vos enfants vous préoccupent moins et vos pensées se tournent souvent vers vous-même. Vos joies, vos fiertés, vos accomplissements, vos plaisirs ou vos projets ont du sens ; vos douleurs, votre tristesse, vos peurs, votre anxiété ou vos appréhensions ont du sens aussi. Votre satisfaction, votre quiétude, votre épanouissement et votre bien-être comptent plus que tout.


Quelle que soit votre approche (religieuse, areligieuse, scientifique, pratique, etc.), le pouvoir de votre esprit ajoute à votre bien-vivre du sens et à votre bien-vieillir un supplément d’âme.

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