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4 CLÉS POUR SE SENTIR UN PEU MIEUX AU QUOTIDIEN À LA RETRAITE OU APRÈS 60 ANS

Dernière mise à jour : 15 févr. 2023

Bien vivre aide à bien vieillir mais il n’y a pas une seule réponse permettant d’être heureux(se) à chaque instant. Voici déjà 4 clés pour se sentir un peu mieux de temps en temps.

 

Se sentir mieux sur le long terme, être plus à l’aise avec soi, se sentir plus épanoui(e) avec le temps qui passe, trouver son équilibre ou encore être globalement plus heureux(se) ne se trouve ni dans un article, ni dans un discours, ni dans un livre, ni dans un film. Nous ne sommes ni parfaits ni invincibles, c'est un vrai travail sur soi-même pour aller jusqu'à soi.


La vie comporte des hauts et des bas, vous allez bien un jour et beaucoup moins bien le lendemain. Selon certains, « c’est la vie », or passer ses journées sur courant alternatif n’est pas si agréable que cela. Force est de constater que les perturbations psychologiques et les instabilités émotionnelles sont générales et communes et il est, en toute sincérité, très difficile de les affronter seul(e). Pourtant, les réponses sont en vous, même si vous ne les percevez pas clairement. L’accompagnement d’un coach psycho-émotionnel peut alors s’avérer utile et précis. C’est un processus intérieur dont le questionnement personnel mettra en lumière vos besoins et là où vous voulez aller, vos failles et vos forces, vos blocages et vos opportunités pour avancer plus sereinement.


En parallèle, quelques actions peuvent aider à vous sentir mieux au quotidien. Simples (mais pas tout le temps évident à mettre en place), logiques (mais pas forcément naturelles) mais surtout souvent pleines de bon sens.


Des clés pour se sentir mieux quand on est senior


CLÉ N°1 : ESSAYER DE MOINS VOUS CRITIQUER VOUS-MÊME


Toute votre vie, on vous apprend à vous regarder, à vous juger, à vous jauger, à voir ce qu’il va et ce qu’il ne va pas, à se contempler ou, au contraire, à mettre un mouchoir sur ce que l’on ose voir. En somme, à dépendre beaucoup de l'extérieur. Avec l’âge, les contemplations "nombrilistes" se sont en général toutes dissipées. Néanmoins, l’orgueil, la frustration, la fierté, l’amour-propre ou le pouvoir peuvent être encore souvent des amis proches ; et si l’ego, résultat de multiples facteurs inhérents à une vie personnelle, s’invite à la table, alors, le malaise peut être plus grand encore.


D’autres causes vous animent, d’autres préoccupations vous habitent, d’autres intérêts vous inspirent. Pourtant, vos douleurs croissantes, votre stress régulier, votre sentiment de solitude, votre impuissance face à une situation, votre incompréhension soudaine ou certaines peurs peuvent vous faire douter. Vous n’aviez pas prévu tous les événements de votre vie et, aujourd’hui encore, les imprévus sont légion. Si vous vous cherchez un défaut, vous en trouverez un ; si vous en cherchez plusieurs, le résultat sera le même. Passer du temps à vous décortiquer ne fera qu’accroître votre sentiment d’abandon ou de détresse et détériorera la confiance que vous avez en vous. Vous serez seul(e) sur votre bateau à vouloir trouver l’horizon. Changer les habitudes n’est pas tout le temps facile mais c’est tout à fait possible, même celles ancrées depuis l’enfance.


Vous critiquer vous-même sert à vous freiner, à vous mettre une balle dans le pied, et ainsi à moins avancer ou à avancer dans une direction plus confortable, moins risquée, inverse à celle qui ferait vous sentir mieux.


Une solution parmi d’autres ?

Chaque fois que vous vous reprochez quelque chose, trouvez quelque chose que vous avez bien fait et dont vous êtes fier(e)



CLÉ N°2 : ESSAYER DE MOINS CRITIQUER LES AUTRES


Il s’agit là peut-être de la clé la plus difficile à appliquer concrètement au jour le jour. Quel que soit l’âge, depuis l’enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence, la société dans laquelle nous évoluons nous fait mettre en parallèle (au lieu de nous compléter), en concurrence (au lieu de nous lier), en pause (au lieu d’avancer). Tout le monde a une opinion et il est généralement aisé de donner son avis sur d’autres que soi.


Même avec l’âge, la compétition, la comparaison et l’envie demeurent, même avec beaucoup moins d’intensité, d’intérêt ou de violence. Comparer sa maison, ses activités, son véhicule, sa femme ou son mari ou ses enfants paraît normal ; parler le soir venu des autres avec sa ou son conjoint semble banal ; reprocher aux uns et aux autres leurs attitudes ou leurs comportements apparaît ordinaire. Tout le monde peut parler de tout le monde et commenter la vie de chacun sans arrêt. Entre autres bénéfices, cela permet de ne pas parler de soi, de ne pas parler de la relation que vous entretenez avec votre mari ou votre femme, de ne pas parler de vos enfants, de ne pas parler de votre humeur ou de votre moral. Est-ce vraiment cela que vous voulez ? Évoquer les autres pour éviter de parler de vous vous semble-t-il le meilleur choix ?


Critiquer les autres est assez facile mais cela ne résout rien. Pis encore, cela vous alourdit d’une charge qui vous est extérieure. Sans que vous en ayez forcément conscience, ces autres vous influent sans que vous le vouliez. En occupant vos pensées (négatives), ils déteignent sur votre stress, sur votre anxiété et sur vos angoisses. Il se peut, à travers eux, que vous creusiez un peu plus un fossé de rancœur ou d’amertume. Vous pensez que vous exorciser vos peurs en parlant des autres ? Il se passe le contraire : vos peurs restent ancrées en vous sans même que vous puissiez les aborder.


Une solution parmi d’autres ?

Si une pensée envers quelqu’un arrive à votre esprit, chassez-la, et pensez de suite à quelque chose qui vous concerne vous (une valeur, une qualité, une capacité ou un trait de caractère).



CLÉ N°3 : ESSAYER DE NE PAS S’ACCROCHER AU PASSÉ


Il n’y a rien de mal à se souvenir du passé, à se remémorer son enfance, à évoquer ses amis d’avant ou à penser à ses parents. En revanche, c’est intéressant de savoir ce que provoquent en vous ces évocations du passé : joie, tristesse, gaieté, mélancolie, plaisir, nostalgie, réjouissance, dépression, etc.


Vous êtes peut-être très fort(e), vous n’êtes pas pour autant invincible et imperméable aux émotions. Fréquemment, ce sont elles qui prennent le dessus. Il arrive parfois de pouvoir les contrôler, il arrive certaines fois d’être dépassé(e). Rester accroché(e) au passé n’aide pas à distinguer le présent avec clairvoyance. Et ce n’est pas une question d’âge, vous pouvez être resté(e) ancré(e) dans le passé alors que vous avez 60 ans, 65 ans ou 70 ans : les ficelles qui vous tiennent à votre vie d’avant peuvent vous empêcher alors de vous libérer d’un poids qui vous tient malheureux(se), triste, amorphe ou déprimé(e). Un mariage, un emploi, un amour, un deuil, une situation économique ou sociale sont quelques raisons de penser au passé ; une peur d’avancer, de se confronter à soi, de prendre conscience de sa vie actuelle, du futur ou de la mort peuvent être d’autres justifications.


Ces informations qui vous trottent dans la tête vous font-elles vraiment du bien ? Si ce n’est pas le cas, que pouvez-vous faire ?


Une solution parmi d’autres ?

Regardez-vous, pensez à vous et essayez de ne pas vous culpabiliser.



CLÉ N°4 : ESSAYER DE NE PAS INTERROGER L’AVENIR


Que me réservent les mois ou les années à venir ? Comment vais-je évoluer ? Vers qui vais-je pouvoir me tourner ? Dois-je attendre quelque chose de la vie ? Jusqu’à quand mon corps va-t-il me laisser tranquille ? Jusqu’à quand mon esprit va-t-il encore être vif, curieux, fonctionnel ? Ai-je une influence sur mon humeur ? Mes enfants vont-ils vivre une vie plus paisible ? Mes amis vont-ils continuer à avoir une bonne santé ? À quel moment vais-je avoir peur de la maladie ou de la mort ? De quelle manière vais-je vieillir ? Que vais-je faire dans ma semaine ? Etc. Mille questions auxquelles il est souvent difficile d’avoir des réponses seul(e).


Le temps file et nous vieillissons tous. Même si nous vieillissons de manière inégale, nous sommes maître(sse) de notre propre vieillesse. Chaque personne est en grande partie responsable de la façon qu’elle a de vieillir. Vous avez une emprise sur les années à venir, et les explications se trouvent en vous, dès votre lever. Cela sert-il à quelque chose de parier sur l’avenir ? Il n’a pas encore lieu ; par contre, vous pouvez tout faire au présent pour mettre de votre côté les actions ou les pensées qui vont faire en sorte que vous vieillissiez de la manière la plus heureuse, la plus sensée, la plus humaine qui soit. Demain se joue aujourd’hui.


Une solution parmi d’autres ?

Chaque jour compte, chaque jour vous êtes vivant(e), chaque jour vous pouvez faire quelque chose : pensez donc à ce que vous voulez faire, pensez à ce que vous voulez être, pensez à ce que vous voulez laisser comme empreinte.


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