Le « pouvoir » peut être positif. Pour quelles raisons ?
Comme si tout individu était très voire trop lié aux autres et qu’il lui incombait de créer, de produire ou de reproduire un rapport de force en haut duquel dominerait le terme « pouvoir ». Tout d’abord, ce n’est pas parce que "vous pouvez" que vous avez le pouvoir ; ce n’est non plus pas parce que vous avez le pouvoir que vous voulez l’avoir ; enfin, ce n’est pas parce que vous avez le pouvoir que vous avez indiscutablement le pouvoir sur une tierce partie.
Consciemment ou non, il arrive souvent que vous exerciez un pouvoir sur quelque chose ou sur quelqu’un : en entreprise, dans une relation professionnelle, au cours d’une relation amoureuse, au sein d’une famille, entre amis. Plus ou moins sain et plus ou moins de façon irrégulière, de nombreuses personnes en jouent. Dans quel but et pour répondre à quel dessein, chacun peut y faire face et être amené à y réfléchir.
Le fait est qu’avant tout collectif – quel qu’il soit –, vous êtes là et vous existez par vous-même et pour vous-même. Avant même de connaître le sens pour vous de jouer de votre pouvoir sur quelque chose ou quelqu’un, s’entraîner à exercer votre pouvoir dans votre propre intérêt est une première étape pour atteindre votre équilibre.
LE POUVOIR DE « CHANGER » QUELQUE CHOSE
Il est souvent entendu l’adage « quand on veut, on peut » mais encore faut-il « vouloir ». Il est d’ailleurs dommage d’opposer le verbe « vouloir » à celui de « pouvoir » : quand « pouvoir » est une action, « vouloir » est un mouvement, lorsque « pouvoir » est mesurable de suite, « vouloir » a des effets sur le long terme, si « pouvoir » est la réponse, « vouloir » est votre question. Les deux sont intimement liés.
Chacun peut changer quelque chose. Or nous avons tendance à croire que rien ne dépend de nous, pas même nos habitudes, notre routine et notre attitude. Alors ce qui est lié, de près ou de loin, à notre partenaire, à nos enfants, à un supérieur hiérarchique ou à une administration est plus ancré encore dans nos croyances limitantes.
Une fois que vous avez énoncé le nombre de personnes ou de situations qui sont à l’origine de ce que vous êtes ou de ce que vous faites, qu’en est-il ? Restez-vous immobile en attendant que le temps passe ? Pensez-vous que tout est inscrit dans le marbre ? Croyez-vous que tout est définitif et que rien n’évolue ? Il y a des vécus, des émotions, des expériences, des existences, des causes multiples et des conséquences diverses, certes. Votre pouvoir de changer est différent de celui de votre partenaire ou de votre voisin, mais il existe. Il vous est propre. Personne ne peut vous changer si vous ne voulez pas changer, pas même un coach, aussi bon soit-il. Personne n’a à vous changer si vous êtes heureux(se) et bien avec vous-même.
En revanche, à partir du moment où vous avez une volonté de changer, même infime, et que cette volonté répond à un sentiment de solitude, d’inconfort, de morosité, de tristesse, de mal-être ou de souffrance, vous avez en vous un pouvoir extraordinaire. Encore une fois, votre pouvoir est simplement la réponse à la question de votre volonté : suis-je pleinement heureux(se) ? Suis-je bien dans ma peau ? Est-ce que je me sens complètement épanoui(e) dans mon quotidien ? Est-ce que je ne veux vraiment rien changer dans ma vie ?
LE POUVOIR POUR « LES AUTRES »
Que ce soit sous forme active ou passive, user de son pouvoir sur quelqu’un dépend d’un choix personnel, d’une nécessité ou d’une ressource : « je décide de faire appel à mon pouvoir sur mon mari pour l’influencer », « j’ai besoin d’aller voir un médecin qui exerce un certain pouvoir sur moi », « de par mes revenus financiers je me sens accaparé d’un pouvoir sur autrui » sont quelques exemples de pouvoirs relationnels. En quoi le pouvoir aurait-il forcément une connotation négative ou employé à des fins improductives ? Actionner son pouvoir sur soi change la vie, faire appel à son pouvoir pour les autres change la relation avec autrui.
Dans l’un ou l’autre cas, les forces se lient pour faire avancer les choses dans le bon sens ou dans l’intérêt commun. Ce ne sont plus des points de vue ou des positions qui sont confrontés au profit de soi : les choses se débloquent naturellement.
LE POUVOIR POUR « VOUS » OU LE RÔLE DU COACHING
Mettre en lumière les blocages de votre personne fait justement partie des prérogatives du travail du coach. Il n'y a rien de mal ou de mauvais, tout le monde en a !
L’intérêt du coach est d’accompagner votre volonté de changement afin que vous puissiez vivre de manière serein(e), épanoui(e), en paix et sans souffrance.
La relation coach-coaché(e) est un accord gagnant-gagnant : vous avancez (pour vous) et le coach a le pouvoir de vous accompagner (pour vous). Le coach est tel un guide de haute montagne qui est là pour vous accompagner tout au long de l’ascension : il ne fait pas l’ascension à votre place, il vous accompagne en vous indiquant la route à emprunter ou les pièges à éviter.
C’est un cercle vertueux que vous initiez dans votre propre intérêt.
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