Les bienfaits du jeu sur la stimulation cognitive.
Ce n’est pas à partir de 60 ans que l’on découvre le jeu comme un outil stimulant et bénéfique pour le cerveau. Faire appel aux jeux toute sa vie permet de développer ses capacités. Il est envisageable, à partir d’un certain âge, de prendre la dimension des bienfaits du jeu en général sur son organisme et sur ses facultés. Surtout, réapprendre à jouer, en fonction de ses envies plus que de ses besoins. Le jeu a de multiples fonctions (cognitives, relationnelles, sociales, intellectuelles, etc.) et participe à entretenir la plasticité synaptique du cerveau, favorisant ainsi la connexion entre les neurones.
QUELS PLAISIRS ?
Le plaisir d’être stimulé(e) apporte une autosatisfaction, celle d’avoir un rôle dans une activité extérieure, que ce soit seul(e) ou d'autres personnes. Le cerveau, qui fonctionne comme un muscle, est sollicité et entrainé, libérant des hormones (comme la dopamine) avec pour conséquence un sentiment de bien-être. Jouer, c’est aussi s’ouvrir aux autres, se socialiser et favoriser les échanges. Qu’il s’agisse de l’interaction avec le jeu même ou sur ses performances, le parcours de l’utilisateur accentue la sensation de réussite, participant à l’estime de soi et la fierté qui en est tirée. Se divertir et renforcer ses capacités cognitives demeurent les deux piliers du jeu.
QUELS DÉFIS ?
Le jeu divertit certes, mais participe grandement au dépassement de soi. Vous pouvez vous fixer des objectifs modérés à atteindre, augmentant vos résultats et votre degré de satisfaction. Gagner en confiance n’est pas le seul avantage, jouer incite la prise de décisions et augmente sa réactivité. Ce sont autant de défis à relever pour soi qu’à proposer à d’autres personnes. Qu’il s’agisse de la famille ou des amis, sous forme d’ateliers ou en binôme, jouer instaure un climat d’échanges et de stimulations réciproques. Se perfectionner, aller plus loin, développer de nouvelles capacités, s’exercer plus souvent, varier les plaisirs ou découvrir de nouveaux jeux fait partie des défis qu’il est possible de relever.
QUELS BIENFAITS ?
La mémoire, la concentration ou la logique forment un trio exceptionnel des bienfaits du jeu, quelle qu’en soit sa forme. Entretenir ses capacités cérébrales régulièrement diminue les risques et les facteurs de développement de maladies comme l’Alzheimer. Le jeu reste un loisir, et le pratiquer plusieurs fois par semaine permet de pratiquer des exercices cognitifs autour des 5 sens : la vue, le toucher, l’odorat, l’ouïe et le goût. Au-delà d’être une simple occupation, le jeu permet de sortir de sa solitude, de casser certaines habitudes ou de raconter une histoire. À partir de 50 ans, si ses capacités cognitives tendent à diminuer, prendre soin de son esprit permet de favoriser le bien vieillir. Jouer devient alors un sport cérébral grâce auquel il n’y a que des gagnants.
QUELS JEUX ?
Jeux de sociétés
Les jeux de sociétés, au-delà de revenir à la mode, permettent de s’amuser de manière conviviale. Faisant appel à sa mémoire et à la transmission de ses connaissances, ils agissent comme des outils polyvalents pour sa mémorisation et sa place dans des jeux de rôles.
Jeux de logique
Les jeux de cartes, échecs, puzzles, sudoku ou mots croisés sont autant de jeux de logique que de jeux de réflexion. Ils font appel aux réflexes, à la mémoire et la tactique, favorisant la gymnastique du cerveau.
Jeux interactifs
Les jeux en ligne existent. Vous pouvez en prendre connaissance sur internet et en parler autour de vous. Des jeux simples aux jeux vidéo, connectés ou interactifs, ils stimulent la concentration et la mémoire, tout en limitant le vieillissement du cerveau.
Jeux en extérieur
Il n’y a pas que des jeux en intérieur : jeux de pistes, pétanque, balades, parcours ou sports en plein air. Une manière de pratiquer une activité physique tout en stimulant l’esprit permet de gagner en indépendance tout en se créant des mini-défis en plein air.
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