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AIMER SA SOLITUDE À LA RETRAITE, APRÈS 60 ANS OU AVEC LA VIEILLESSE, EST-CE NORMAL ?

Dernière mise à jour : 2 janv. 2023

Une autre manière vivre sa solitude après 60 ans.


 

La solitude (ou l’état d’être seul(e)) peut être choisie ou vécue, là est toute la différence de l’approche psychologique et de la gestion des émotions que l’on en a. Être seul(e) n’est pas quelque chose que l’on découvre quand on est senior ou à la retraite. Il nous est déjà arrivé régulièrement d’être seul(e) ou de nous sentir seul(e) à tous les âges. Le fait est qu’une personne sur trois de plus de 60 ans ne sort pas de chez elle tous les jours et que des centaines de milliers de personnes à la retraite n’ont pas de contact avec leur famille, leur voisinage, leurs amis ou des structures extérieures. L’isolement, lui aussi, est une réalité.


Au même titre qu’il y a plusieurs vieillesses, il y a plusieurs solitudes. Être isolé(e), sans aucun contact extérieur, et ce de manière durable peut avoir des répercussions néfastes sur son organisme, son moral, son état de santé ou sa confiance en soi. Durant la retraite, faire face à la solitude se présente plus souvent et les causes sont multiples : besoin de se retrouver, envie de moins se socialiser, éclatement familial, décalage avec les autres générations, isolement géographique ou bien encore perte du conjoint. Il est possible que vous vous sentiez mal à l’aise face à cette solitude. À ce moment-là, être accompagné(e) de manière brève et efficace peut représenter une façon appropriée pour avancer sereinement durant votre retraite.


Que ce soit plus jeune ou maintenant, c’est souvent question de choix. Avouer sa solitude n’est jamais facile, déjà pour soi-même puis face aux autres, alors assumer – en toute honnêteté – le plaisir de se retrouver seul(e) est encore moins évident mais parfois nécessaire.



Aimer sa solitude à la retraite


APPRENDRE À ÊTRE SEUL(E)


Vous n’êtes pas obligé(e) de faire tout avec votre conjoint(e), de partir en randonnées, de déjeuner tous les deux jours avec des amis ou de visiter la famille tous les week-ends pour éviter d’être seul(e) avec vous-même. Être seul(e), ça s’apprend. S’arrêter, se poser, s’écouter, s’observer, se toucher, ne rien faire. La visualisation positive ou la sophrologie peuvent aider à vous apaiser en cas de stress. La pleine conscience ou la méditation permettent également de tirer parti de moments de solitude. Là encore, rien ne vous oblige à participer à des stages de bien-être ou des cours spécifiques. La solitude n’a pas volonté d’exclure les autres mais permet de se concentrer sur soi. Et aimer sa solitude passe avant tout par s’aimer soi-même. En apprenant à être seul(e), vous avez conscience de vous-même, du temps qui passe, des personnes qui vous entourent, de vos réflexions. Si vous êtes plus proche de vous, vous êtes même plus proche des autres, vous vous détachez de ce qui vous semble superflu et vous donnez du sens à ce qui compte pour vous.



AIMER SA LIBERTÉ


Vous pouvez aimer être seul(e) et être libre, sans dépendance psychologique ou émotionnelle.


Un travail personnel ou un accompagnement en développement de soi peut à l’heure de la retraite correspondre à une volonté de changer, d’avancer, de vous retrouver. Devenir autonome, à tout âge, s’apprend, que ce soit d’un point de vue émotionnel ou psychologique. Il n’existe pas une solution miracle et unique. Chaque personnalité, chaque parcours ou chaque individu est une question et une réponse à part entière.


Synonyme de responsabilité et de liberté, la solitude facilite une ouverture d’esprit qui peut faciliter l’accueil de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouvelles rencontres. L’intérêt n’est pas de modifier votre vie pour la modifier, mais simplement de faire en sorte que votre vie, au quotidien, vous rende heureux(se).



ÊTRE SEUL(E), CE N’EST PAS ÊTRE ISOLÉ(E)


Il existe un sentiment de solitude positif, conscient, assumé, voulu, recherché ; il existe aussi le sentiment de solitude négatif, souffert, enduré ; il y a enfin l’isolement qui place l’individu dans une rupture sociale, affective, familiale ou relationnelle. Contrairement à la solitude, l’isolement est toujours durable, subi et blessant.


Aimer sa solitude est un avantage important : baisse du stress, développement personnel, créativité, amélioration des relations, mise en route de projets, meilleure gestion des émotions, etc. Tant que sa solitude est comprise, consciente, voulue, aimée et communiquée, elle entraîne alors un sentiment d’apaisement et de plénitude.


Subjective, la solitude est une émotion qu’il est bon de savoir connaître pour comprendre son origine et appréhender ses conséquences sur son corps et son esprit. Vous pouvez être entouré(e) par votre famille ou vos amis et vous sentir seul(e), que vous ayez 30 ans ou 70 ans. Si vous savez être seul(e) et que cette solitude est source d’angoisse, alors être accompagné(e) est un bon soutien. Et être seul n’équivaut pas rester cloîtrer chez soi des semaines ou des mois entiers. Rien ne vous empêche de vous entourer, de rester curieux, de faire de nouvelles rencontres, d’adopter un animal, d’utiliser les nouvelles technologies, de voyager ou de vous engager.



Il n’y a pas une règle, une personnalité, une situation, une solitude. Le plus important est de vous sentir à votre place, de sentir que votre vie a du sens, de sentir que vous êtes heureux(se), ici et maintenant.




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