« Social Media », « Slow life », « Data », « Objets connectés », « Disruption » ou « Gaming » vont vous sembler familiers. Vous vous sentez perdus ? Ne vous inquiétez pas.
Vous êtes expert du mobile, d’internet, des réseaux sociaux, des nouvelles technologies… ou vous découvrez tout simplement ces nouvelles interfaces et aimeriez en savoir davantage ? Retrouvez de manière simple un résumé des dernières tendances, des nouveaux comportements ou des ultimes avancées de l’univers digital pour bien comprendre dans quelle (nouvelle) société nous vivons.
1. UNE TOTALE CONNECTION
Des emails nous sommes passés au téléphone intelligent (smartphone) pour consulter entre autres nos emails et les réseaux sociaux ; la vie sociale virtuelle de beaucoup de personnes est aussi active que dans la vie réelle ; nous mesurons notre rythme cardiaque et lisons nos messages sur notre montre ; nous écoutons de la musique grâce à YouTube sur notre télévision, une télévision qui connaît nos préférences ; notre voiture est à présent remplie d’électroniques et gérable à distance, des enceintes connectées jusqu’aux appareils électroménagers, etc. Que nous le voulions ou non, le présent incite à se connecter de plus en plus avec nous-mêmes et avec les autres.
Vous pouvez décider de vous intéresser à ces technologies en commençant par la plus utile pour vous. Toute connexion n’est pas obligatoirement « totale » et n’a pas que des aspects intrusifs, cela représente également une opportunité de plus pour entretenir son ouverture d’esprit et découvrir de choses nouvelles.
2. INSTANTANÉITÉ .vs SLOW LIFE
La culture de l’instantanéité et sans concession peut provoquer un sentiment d’anxiété, celui de manquer une information, une image, un événement, le sentiment de ne pas être et de ne pas avoir été au bon moment au bon endroit. La culture de l’instantanéité peut engendrer également une pression sociale, celle de vouloir tout, tout de suite : manger, sortir, travailler, s’amuser, rencontrer, aimer. Vite ingurgité, vite régurgité. Le fait d’être connecté avec le « monde digital » permet d’aller quelques fois plus vite et de réussir à faire ce que l’on veut : il peut donner l’impression d’aller d’autres fois trop vite. Certaines personnes ralentissent leur rythme de vie en adoptant un mode de vie « slow life », à savoir une vie plus tranquille et consciencieuse : se déconnecter parfois de ses appareils, se balader, lire un livre, accepter la frustration, adapter son rythme de vie à celui de la nature, prendre le temps de cuisiner, se poser en toute conscience ou respirer en plein éveil.
L’une n’empêche pas l’autre, le tout est de trouver son équilibre pour être heureux et serein.
3. UN MONDE « À LA DEMANDE »
L’avantage de ce « monde digital » est qu’il est censé répondre à nos besoins. Hormis le dessein économique derrière l’intention, vous pouvez faire en sorte d’utiliser ses ressources au mieux. Vous pouvez visiter les sites web qui vous intéressent le plus, vous pouvez commander sur une boutique en ligne le produit qu’il vous manquait, vous pouvez mesurer vos pas sur votre téléphone, vous pouvez suivre des cours gratuitement sur le web, vous pouvez rester en contact avec vos enfants ou petits-enfants sur Facebook ou Instagram, vous pouvez réserver en ligne votre prochain séjour. En fait, il ne dépend que de vous de
4. LE NOUVEAU RÔLE DES CONSOMMATEURS
Vous êtes un individu (comme moi), vous êtes un consommateur (comme moi), vous êtes un client (comme moi). D’un point de vue « digital », dans les années 90, chaque individu est un consommateur passif que les entreprises ont du mal à connaître. Dans les années 2000, l’individu devient une cible noyée dans des collectifs abstraits, les messages sont nombreux et confus. Dans le années 2010, l’individu devient un utilisateur actif : moins naïf et plus avisé, il connaît plus de choses, de médias, de technologies, il est prêt à affronter les marques. Dans les années 2015, l’utilisateur devient expert sur l’information, les technologies, les outils : sachant ce qu’il veut, il prône pour ses droits et invoque ses besoins, il devient émetteur de contenus, d’avis, d’influences. Dans les années 2020, la course effrénée vers les données (data) bat son plein pour connaître un utilisateur devenu de plus en plus indépendant à travers son mode de vie, son mode de travail, son mode de désirs et d’apprentissages : il décide, il juge, il créé, etc. Devenu « slasher » avec plusieurs types d’activités, l'individu devient de plus en plus imprévisible, (in)contrôlable et (in)gérable. En somme, l’individu devient de plus en plus autonome.
5. LES RÉSEAUX SOCIAUX
Vous connaissez les réseaux sociaux les plus visibles comme Facebook, Instagram, YouTube, Twitter ou LinkedIn. Mais les réseaux sociaux sont bien plus vastes que des applications, des espaces de conversations ou de diffusions de contenus. Il existe des réseaux pour trouver des travailleurs indépendants (Malt, Feever, etc.), pour le travail collaboratif (Slack, Trello, etc.), pour acheter en ligne (Ebay, Amazon, etc.), pour rencontrer quelqu’un (Tinder, disonsdemain, etc.), pour échanger sur des messageries (What’sApp, Messenger, etc.), pour poster ou voir des vidéos (Vimeo, YouTube, etc.), pour gérer vos documents (Google, Office365, etc.), pour jouer en ligne (Twitch, etc.), pour trouver un voyage (TripAdvisor, lonelyPlanet, etc.), pour écouter de la musique (Spotify, Shazam, etc.) ou pour s’inspirer d’images (Pinterest, SnapChat, etc.). Il n’existe pas une dizaine mais bien plusieurs centaines de réseaux sociaux qui ont une utilité différente et un objectif distinct. Le tout est de prendre conscience de ces interconnexions et du potentiel à exploiter pour chacun d’eux.
Les réseaux sociaux répondent à certains de nos besoins, en créent d’autres, facilitent notre communication, alimentent notre curiosité, provoquent d’autres repères, engendrent d’autres idéaux, nourrissent de nouvelles ambivalences. Quel est le vôtre?
6. L’IMPORTANCE DES DONNÉES (DATA)
Chaque fois que vous utilisez internet, vous laissez des traces. Vos données personnelles (nom, prénom, âge, genre, etc.), vos données transactionnelles (carte bleue, RIB, etc.), vos données web (sites consultés, vidéos vues, etc.) ou vos données sensorielles (comportements face un site ou à une publicité, attitudes mesurées, etc.) sont listées, enregistrées ou analysées. Ce traçage de données (ou data) permet de vous suggérer des produits ou des services ciblés, de répondre à vos préférences ou de mieux vous connaître. Les traces volontaires sont celles que vous laissez volontairement (numéro de carte, images que vous postez, commentaire que vous faites, etc.), les traces involontaires ou subies sont celles émises par d’autres sur vous (commentaire sur votre personne, votre nom cité par un média, une image de vous, etc.).
Le « Big Data » (ou donnés massives) peut se résumer à l’ensemble volumineux de toutes les données et traces laissées digitalement qu’aucun outil de base de données classique ne peut répertorier. En somme, c’est une base de données géante accessible en temps réel. Ces données massives sont notamment largement exploitées par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft).
Le « Data mining » (ou exploration des données) est l’analyse des données récoltées et leur transformation en informations utiles. Cela peut avoir de multiples usages : l’amélioration du trafic routier, la personnalisation d’un service, le développement d’une intelligence artificielle, l’utilisation de statistiques, etc.
7. LE NOUVEAU RAPPORT DES GÉNÉRATIONS
La génération Y (née entre 1980 et 2000) est une génération transitionnelle qui a suivi une instruction numérique et l’évolution du digital depuis le commencement. Les valeurs traditionnelles sont confrontées aux valeurs numériques actuelles, en quête de repères et face à de multiples paradoxes (nomadisme, virtualité, etc.). Elle évolue encore entre (in)adaptation et (a)socialisation.
La génération Z (née à partir de 2000) est connectée, communicante, collaborative, créative. Rien n’est impossible et elle s’approprie rapidement les nouvelles normes du monde digital. Exigeante et alerte, elle s’approprie instinctivement les codes d’une société numérique qu’elle maîtrise.
La génération Alpha (née à partir de 2010) recherche des expériences uniques, authentiques, innovantes. Experte en médias et en technologies, elle est ultra connectée et sa vie virtuelle est très développée. Les jeunes enfants (avant 7 ans) naviguent déjà sur YouTube et Netflix, utilisent les tablettes, téléphones et ordinateurs, ont conscience du commerce en ligne. Le Gaming en ligne (jeux vidéos) fait partie de leur quotidien et les plus grands (à partir de 12 ans) passent leur temps sur Instagram, TikTok ou Twitch.
Qu’ils soient connectés ne veut pas dire que vous ne pouvez rien partager avec eux. Au contraire, c’est l’occasion que vous échangiez avec vos petits-enfants sur leurs aspirations, sur vos connaissances, sur les idées à mettre en place, sur une nouvelle façon de communiquer. Entre créativités et opportunités, il est possible de développer de nouveaux liens intergénérationnels et faire en sorte que vous complétiez le pouvoir de la jeunesse par votre expérience, votre relationnel, votre maturité.
8. LE STORYTELLING
Le Storytelling est une technique qui consiste à raconter une histoire avec une forte dimension fictive qui permet de se projeter de manière facile et rassurante vers une marque, un produit ou un service. Au-delà de l’aspect commercial, le Storytelling utilise des principes narratifs, visuels ou sémantiques pour mieux convaincre l’audience visée grâce à un travail de qualité et de réflexions.
Dans l’ère digitale actuelle, le contenu est roi et la vidéo est reine. Les médias classiques (TV, Presse, Radio, Affichage, etc.) sont obligés de se réinventer (podcasts, videocasts, replays, écrans tactiles, 3D, etc.). La vidéo est et sera le premier contenu consommé sur internet. Films, séries, vidéos, clips, interviews, cours en ligne, témoignages, etc. Les formats s’adaptent en fonction des médias utilisés : qualité 4K et 8K, en 360°, avec des incrustations de textes, avec un son spatialisé, en 3D, en live streaming, etc.
En quête d’histoires vraies, le digital permet d’accéder à de nombreux (nouveaux) médias (bref., Brut, Medium, etc.) dont la vocation est d’informer et d’intéresser le public d’une manière innovante, à travers des enquêtes, des témoignages ou d’expériences.
Vous avez la possibilité d’accéder à des histoires et à des médias passionnants. C’est à vous de chercher et de trouver ce qui vous intéresse parmi l’innombrable choix qu’offre le monde digital.
9. LES OBJETS CONNECTÉS
Quels types d’informations gardez-vous dans votre téléphone portable ? Vos numéros et vos messages ? Vos photos et vos applications ? Vos emails et vos sites préférés ? Vos données personnelles et de santé ?
Les smartphones sont des objets connectés, au même titre que des montres, des vêtements, des tatouages, des pilules ou des puces incrustées sous la peau. Tout ce ceci est bien réel. De nombreuses informations sont tracées dans de nombreux domaines : le sport, la santé, la diététique, les déplacements ou la consommation. Des voitures aux appareils ménagers, des moyens de transports aux supermarchés, il est possible de générer toute une série de données sur nos actions.
L’industrie utilise depuis longtemps les cobots, robots coordonnés avec l’homme dans un espace précis pour effectuer une tâche. Les drones, à des fins privées, commerciales ou militaires sont régulièrement employés de nos jours.
Il existe par ailleurs les nano-objets intelligents à différentes utilisations : des poussières intelligentes pour tester des pales d’hélicoptères jusqu’aux mini-objets liquides insérés dans notre corps à des fins médicales.
10. UN MONDE « DISRUPTIF »
Le terme « disruptif » a été popularisé avec le monde des entreprises, définissant ainsi une entreprise ou une structure ayant cassé les codes classiques d’un secteur d’activité en étant la première ou la seule a proposé un modèle qui n’existait pas avant, et devenir ainsi incontournable. AirBnb a été disruptif en cassant les codes de l’hôtellerie, Netflix a été disruptif en cassant les codes des vidéos à la demande (films et séries), Tesla a été disruptif en cassant les codes des voitures thermiques grâce à l’électrique, Uber a été disruptif en cassant les codes des services de taxis, Free a été disruptif en cassant les codes de la téléphonie française.
La remise en cause de secteurs entiers s’est étendue à la société civile, remettant en questions des règles établies, des positionnements relationnels vieillissants, des politiques trop traditionnelles ou des modes de vie dépassés.
11. CRYPTO & BLOCKCHAIN
La crypto monnaie (ou cybermonnaie), est une monnaie numérique qui utilise des algorithmes cryptographiques, sans nécessité de banque centrale, via un réseau informatique décentralisé via un protocole nommé blockchain. Les transactions et leurs cours se réalisent virtuellement avec plusieurs milliers de crypto monnaies pour une valeur de plusieurs milliards de dollars.
Les NFT’s (ou jeton non fongible) représentent des fichiers numériques auxquels un certificat d’authenticité a été attaché. Il existe aujourd’hui des œuvres d’art numériques estampillées « NFT » qui ont une forte valeur marchande.
12. RÉALITÉ VIRTUELLE .VS RÉALITÉ AUGMENTÉE
La réalité augmentée consiste essentiellement à ajouter un contenu numérique (exemple : un meuble en 3D) dans un environnement réel (ex : votre appartement) alors que la réalité virtuelle consiste à ajouter un élément physique (exemple : vous) dans un environnement virtuel (exemple : scène en 3D) avec l’aide d’un casque.
Ces offres existent depuis de nombreuses années, se sont largement popularisées et se sont grandement améliorées. Certaines sont utiles (comme pour l’architecture, l’aménagement intérieur, l’industrie, etc.) mais beaucoup ont une simple vocation esthétique (évènements, innovations, immersions, etc.).
13. LE GAMING COMME NOUVEAU MÉDIA
Les jeux vidéo génèreront plus de 175 milliards de dollars à la fin de l’année 2022 s’ouvrant à de nouvelles technologies, nouvelles tendances et nouveaux modes de consommation.
L’E-Sport fait partie d’une tendance forte depuis plusieurs années. Plusieurs centaines de millions de « gamers » font des compétitions E-Sport en ligne avec des jeux comme Fortnite, League of Legends, etc.
Les jeux sociaux font partie de l’univers du gaming : Farmville, Sims Social, Scrabble Go ou Mafia wars incitent les joueurs à se connecter en ligne et à jouer en réseaux afin de favoriser le temps passé et l’inter connectivité.
Le Cloud Gaming représente les jeux vidéo à la demande, avec une connexion internet et un appareil de jeu, ce qui permet à l’utilisateur de ne rien stocker et de ne pas télécharger de multiples versions. Tout se joue virtuellement : PlayStation Now, GeForce, Xbox Cloud Gaming sont quelques exemples.
Le Gaming devient un nouveau média (comme Internet à l’époque des années 2000) avec une dimension immersive (réalité virtuelle), sociétale (jeux de combats ou violences), commerciale (placement de produits ou de marques) ou politique (influence ou propagande).
14. VIE RÉELLE & VIE VIRTUELLE
Le syndrome du tout-en-un du monde digital engendre une confusion possible entre une vie réelle et une vie virtuelle. La question n‘est pas de savoir dans quel ordre l’une influe sur l’autre mais bien de trouver un équilibre parmi les normes et les codes en cours. Rien n’est figé et les règles évoluent en fonction des technologies, des innovations et des usages. Le Digital a pris un tel poids qu’il a des conséquences dans la vie réelle et bien concrète de tous les individus, de l’enfance jusqu’à la retraite.
15. DES DÉRIVES… BIEN RÉELLES
Plus que des tendances, il s’agit de comprendre les enjeux liquides et instables du monde digital. Ce n’est plus d’un côté sa vie réelle et de l’autre sa vie virtuelle, les deux cohabitent et ont un impact sur notre comportement, celle de nos enfants et de nos petits-enfants.
Le monde digital représente d’énormes opportunités pour apprendre, comprendre, aimer, interagir, découvrir ou construire à partir de soi et avec autrui ; il inclue également les vices, les manques, les faiblesses de chacun. Le harcèlement, la perte d’identité et de repères, l’abondance de superficialités, l’addiction digitale, l’embrigadement sectaire ou bien encore le hacking sont des dérives quotidiennes qui méritent d’être conscientisées.
Sans oublier le MetaVerse ou l'intelligence artificielle Chatgpt qui innonde actuellement les médias. C'est à vous de rester curieux, à vous de choisir, à vous d'aller plus loin.
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